Aventure en pointillés

Tout a commencé par la jolie invitation de Marie Savart, une illustratrice dont j’aime bien le travail et que je suis sur Instagram :

(désolée je n’ai pas réussi à afficher l’image avec le code proposé par Instagram donc je fais une bonne vieille capture avec un lien vers son post…)

Elle a proposé des dessins à colorier pour Pâques, avec l’idée de les décorer de pois en peinture au coton-tige, notamment le gros oeuf. Bon alors je sais, ça n’est pas super écolo, il faudra trouver une variante au coton tige. Mais je me suis dit que c’était une très chouette idée d’activité, que c’était poétique, que ça permettrait de se mettre dans l’ambiance de Pâques et qu’en plus ça serait top pour la petite miss pas encore scolarisée.

Jeudi j’ai proposé les lapins tous doux en coloriage libre sur une journée où ils étaient gardés par leur père. Vendredi matin j’étais de garde, je leur imprime un oeuf à chacun puis sous leurs yeux intrigués je sors gouache (des tubes, nous n’avons que ça pour le moment), palette, cotons-tiges et verre d’eau et je leur explique le principe de l’activité. Entre temps ma fille avait décidé que finalement elle ne voulait pas colorier son lapin et que c’était à moi de le faire. J’ai donc décidé de les accompagner dans l’activité en ajoutant des pois en fond pour la demoiselle en tutu, avant de la colorier au crayon pour conserver sa douceur.

Coloriage lapine en tutu sur fond de poisEt je me suis plutôt bien amusée à faire ça ! Travailler au coton-tige a un côté très ludique et assez marrant et relaxant. Bon et puis je suis assez fan de pois en général, ça doit aider. Une fois mon dessin terminé, mes enfants étant toujours lancés dans leur tâche, je me suis finalement imprimé un oeuf pour moi aussi et je suis partie à le remplir de pois. Une fois l’oeuf lui-même décoré, son noeud faisait tout vide en blanc. Je n’avais pas envie de le colorier au feutre ou au crayon en mode remplissage, mais j’avais tout de même envie qu’il se différencie réellement de l’oeuf. Je suis d’abord partie à y mettre quelques pois d’une couleur que je n’avais pas utilisé dans ce coloriage. Et puis sur un coup de tête j’ai tenté d’y ajouter des pois plus petits, de différentes tailles et répartis plus densément. J’ai adoré le résultat ! Ca m’évoque certains tissus fleuris un peu vintage.

Coloriage oeuf de pâques à poisEnsuite j’ai dû partir avancer le repas, et j’ai laissé ma fille en mode surveillance relâchée. Elle était tellement concentrée sur sa création que je n’ai pas eu le coeur à l’interrompre. Sauf que ma fille étant ma fille, à un moment donné elle n’a rien trouvé de mieux à faire que de se servir toute seule de la gouache, et de quasiment vider le tube de vert en en mettant dans tous les godets que nous avions utilisés jusque là (un par couleur au départ) ! Nous avions donc beaucoup de vert sur les bras qui allait sécher… -_- Une fois le repas sous contrôle j’ai tenté d’en sauver une partie en l’utilisant pour des dessins, à compléter éventuellement plus tard (parce que bon, j’ai du mal à improviser  un dessin sans idée préalable en 10 minutes moi). Le motif du noeud m’avait tellement plus et m’évoquait tellement du tissu que j’ai décidé de suivre l’idée jusqu’au bout et d’en décorer une robe à grande jupe froncée dans le style des années 50. Je n’ai pas trop l’habitude de mettre en couleur un croquis rapide, mais je n’avais pas le temps de faire mieux. Mon mari qui est tombé dessus un peu plus tard a trouvé cette robe très sympa. C’est vrai que cette technique, dans ces couleurs printanières, a un côté très frais. Ceci dit je crois que je préfère la version bleue, cette couleur a plus d’impact je trouve.

Dessin robe à poisEt voilà ! Je trouvais amusant le cheminement qui m’a conduite, d’une idée de proposition d’activité pour les enfants par une illustratrice, à un joli motif pour tissu. ^_^ J’avoue que j’ai bien envie de continuer à explorer l’idée.

Et les enfants, me direz-vous ? Et bien en parfaits enfants, ils n’ont absolument pas « respecté les consignes » ! XD Ca nous remet un peu à notre place en tant que parents : nous proposons des choses et finalement ils s’approprient le matériel pour en faire ce qui les stimule sur l’instant. Et c’est très bien, dans le cas présent ! Le but était juste de faire une activité sympa ensemble tout en se mettant dans l’ambiance pour l’arrivée de Pâques. Et ma fille a passé tellement de temps concentrée sur sa peinture que je sais qu’elle a adoré et que c’était probablement mieux pour elle de faire ce qu’elle a voulu que ce que j’avais prévu. A nous d’être souples et adaptables (surtout dans ce genre d’activités de détente et de partage). ;)

La miss est donc très vite partie à utiliser son coton-tige comme un pinceau pour remplir tout son oeuf. Le papier que j’avais choisi au départ n’étant pas du tout adapté à autant de peinture et d’eau, il s’est déchiré, c’était le drame, donc je lui en ai imprimé un nouveau sur du papier épais qu’elle s’est appliquée à recouvrir entièrement. ^^ C’est dommage, il y avait des mélanges de couleur super intéressants mais après la mésaventure du vert elle a presque tout recouvert en vert…

Mon fils quant à lui est parti à faire quelque pois, a décidé de remplir le noeud de couleur, peut-être pour adopter la technique de sa soeur, et puis a décidé de décorer l’oeuf de chiffres. Et comme le coton-tige n’était pas pratique pour ça, il a fini par me demander l’un de nos pinceaux. Pour ensuite recouvrir le fond du dessin de pois fais au pinceau ! XD

Et pour le plaisir je partage également les deux petits lapins qu’il a coloriés aux feutres, car j’aime bien les jeux de couleur qu’il a utilisé. Je trouve souvent qu’il a des choix de couleur qui sont très intéressants et qui fonctionnent bien ensemble.

J’espère que vous avez passé un très bon week-end de Pâques la semaine dernière et un très bon week-end tout cours cette semaine, et que vous pouvez vous reposer malgré les circonstances.

J’ai fait du pain !

mini baguettes

Bon OK, c’est faire preuve d’une absence totale d’originalité en ces temps de confinement. Visiblement, tout le monde fait du pain et de la pâtisserie, si j’en juge par les rayons vides de farine, et la galère pour trouver de la farine de boulanger (pourtant les boulangeries restes ouvertes et les supermarchés vendent du pain aussi…). Je cherchais des sachets de levure sèche, j’ai fini par me rabattre sur de la levure fraiche car c’est la seule que j’ai trouvé ! Ca m’effrayait un peu la levure fraiche, je craignais que ça ne soit un vrai truc vivant qu’il faut entretenir, mais non en fait. Il faut juste la garder au frigo, et ça périme vite (et ça sent fort).

Bref, donc, j’ai fait du pain.

small bread

Pour ma défense, cela faisait un moment que ça me travaillait. Depuis que j’ai mon robot pâtissier, ce qui remonte quand même à quelques années maintenant. Ca me tentait même probablement avant, en tant que vague idée lointaine… Et puis du pain, nous n’en mangeons pas tant que ça (vous allez vous demander où est la logique, mais promis, il y en a une) : principalement au petit déjeuner pour M. Robots et moi, parfois les enfants ; quand il y a du pâté (c’est à dire pas souvent) ou de la viande en sauce ; avec le fromage en général, mais j’essaie d’éviter d’acheter du fromage en ce moment, sinon je vais encore plus fiche en l’air ma ligne, je le mangerais en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et ça nous coûterait une fortune (le fromage, j’adore ça). Nous achetons donc au quotidien des pains plutôt orientés tartines dans notre supermarché bio et pas en grosses quantités (genre un pain par semaine). Mais aujourd’hui il y avait du boeuf bourguignon réalisé par M. Robots, et du tarama à terminer. Et saucer avec des tranches de pain complet aux graines un peu mou, c’est bon au goût mais ce n’est quand même pas du tout pratique. Et le tarama sur des toats de pain ça n’a pas la même saveur qu’étalé grossièrement sur un morceau de baguette ou tartiné en couche épaisse sur un blini. J’ai donc décidé de me lancer dans des petits pains style baguette !

mini baguettes

J’avais déjà fait une fois, totalement par hasard, quelque chose qui s’approchait de la consistance du pain, avec une recette de scones qui n’a pas donné du tout le résultat attendu. Ca m’a donné des petits pains légers, entre la baguette et le pain au lait. Mais là je voulais tenter du vrai pain. Après avoir trainé un peu sur Internet, j’ai repéré cette recette de « pain sans pétrissage ou baguette magique » chez My Girly Poppote. Ca avait l’air gérable. Je l’ai suivie a peu près à la lettre, j’ai juste mis 75g de farine de 5 céréales et 300g de farine de blé classique (T65). Je pensais n’utiliser que la farine mélangée mais sur le paquet ils disent en cas de pain de la mélanger avec de la farine classique. Zut alors, moi qui espérait sauvegarder ma T65 pour la pâtisserie ! J’ai mélangé au robot Kenwood avec le crochet, vitesse entre mini et 1. C’est assez magique de voir la pâte doubler de volume après levée (j’ai laissé un peu plus de 2h couvert d’un torchon humide). Bien entendu comme je suis une novice totale en pain, et pas une super pro de la pâtisserie ou de la cuisine élaborée non plus, j’ai pas ma galéré au moment de façonner les pains avec la pâte obtenue qui est effectivement super collante ! Je ne sais pas du tout si j’ai géré correctement ou non finalement. J’ai un peu stressé pendant la cuisson.

  

Pour l’eau qu’il est recommandé de mettre dans le four, j’ai utilisé le lèche-frite (pas trop rempli parce que j’ai commencé par en renverser partout en faisant ça -_- ) que j’ai mis au fond du four. Bien entendu j’ai fait quelques recherches après avoir goûté mes pains et je me suis rendue compte qu’il faut visiblement le mettre tout en haut du four. Bon je saurais pour la prochaine fois… Et puis il faudrait peut-être que j’utilise un récipient plus gros posé sur une grille, parce que tout était évaporé en fin de cuisson du pain, je ne sais pas si c’est normal.

Et le résultat me direz-vous ? Et bien ça ressemble à du pain, et ça a le goût du pain. C’est pas mal non ? ;) Mon mari et mes enfants ont totalement accroché. Nous l’avons d’abord testé tout juste refroidi pour saucer le boeuf bourguignon donc. Pour ma part, certes, c’est du pain (ce qui est déjà une réussite en soi, mais en suivant la recette de quelqu’un d’autre je l’espérais un peu, même si après ma mésaventure avec la pâte collante ça aurait pu ne pas être gagné), mais le goût mangé seul pourrait être plus sympa, et surtout je trouve la croûte perfectible. Je l’ai trouvé un peu trop épaisse et sèche. Et j’aurais pensé que les pains seraient un peu plus gonflés, ils pourraient peut-être un peu plus moelleux. Ceci dit avec le tarama ce soir c’était une vraie tuerie, je me suis régalée ! En revanche il va peut-être falloir que j’investisse dans une plaque plutôt que d’utiliser mes grilles, parce que ça donne une forme curieuse au dessous (et les cookies c’est encore pire…). Ca se cuit sur des plaques le pain ?

baguette underside

Après recherches j’ai plusieurs pistes d’amélioration :

  • mettre plus d’eau, a priori c’est la vapeur qui permet d’avoir une croûte fine et moins sèche, d’après cet article
  • mettre l’eau en haut du four et non en bas aussi, ça peut peut-être jouer si on est censés la mettre en haut
  • ne pas mettre mon four en chaleur tournante, toujours d’après le même article, ça assèche le pain
  • peut-être cuire moins longtemps, vu que mes pains étaient vraiment petits, pour qu’ils soient plus moelleux ?
  • et je me tâte à tenter les proportions de cette recette-ci, trouvée quand je cherchais s’il y avait quelque chose de spécifique à faire si on voulait utiliser le Kenwood, et où elle met beaucoup moins d’eau (230mL au lieu de 300), ce qui pourrait aider à l’étape de façonnage. Je suis tombée sur un autre article qui disait qu’on met en général dans les 70% du poids de farine en eau, voir jusqu’à 80%. La recette d’Alexandra est à 80%, 70% ça ferait 260mL, ce qui reste plus que cette recette postée chez Kenwood… Je me tâte… Cette recette cuit le pain le même temps à four beaucoup moins chaud aussi, je ne sais pas ce que ça peut donner.

Il va falloir refaire du pain ! ;)

mini baguette side

Un retour?

Peut-être…

J’aimerais bien en tout cas, cela fait un long moment que ça me travaille..

2020

Est-ce que cela vaut le coup, en ces temps d’abandon des blogs, et de disette de temps ? L’envie revient régulièrement, parce que j’aime écrire, que j’aimais écrire aux personnes qui passaient par ici et qu’il y a des choses que je suis contente d’avoir archiver et de retrouver. Parce que j’aime lire les articles postés sur les blogs que je suis et qui sont encore actifs. On transmet plus de choses que sur les réseaux sociaux. Mais j’ai déjà du mal à poster sur Instagram justement, qui est pourtant censé être de instantané rapide, alors des articles de blog ! Lorsque l’on aime écrire, on a tendance à écrire de longs textes (en tout cas c’est mon cas), et lorsque l’on veut le faire en deux langues en plus, cela prend du temps, beaucoup de temps, et  du temps j’en trouve peu, très peu. Des excuses en revanche, j’en trouve, me direz-vous. ;) Peut-être… Je vois plus ça comme une tentative de trouver pourquoi j’ai peu à peu abandonné cet espace de partage que j’aime, et comment je pourrai éviter que cela se renouvelle si j’essaie de m’y remettre. Il faudrait probablement que j’essaie d’être plus concise. Mmm, ça m’a l’air raté ça ! En même temps le but est d’une part le partage, mais également de se faire plaisir, non ? Sinon il faudrait abandonner une langue…  Mais j’aime ma langue natale et j’aime en même temps pouvoir échanger avec le reste du monde. Ne renoncer à rien. Cela causera-t-il à nouveau le fait de renoncer à tout ?

On verra. Je crois que je vais tenter tout de même. Nous verrons où cela nous mènera.

2020

Et sinon, qu’ai-je fait pendant ces 4 ans, 4 mois et quelques jours (dommage, ça fait plus de 4 jours, ça aurait fait joli) ? J’ai continué à coudre (pas autant que je l’aurai voulu), j’ai amassé patrons, tissus, magazines vintages et autre mercerie (plus que je n’aurais dû), j’ai changé de boulot (mais toujours dans le même domaine, qui n’a rien à voir avec la couture), mon fils a grandi. J’ai eu un deuxième enfant tiens aussi ! ;) Une jolie petite fille, chipie comme tout et en même temps adorable. Je me suis engagée un peu dans la vie locale (oui je trouvais que j’avais trop de temps libre avec deux enfants…). J’essaie de ne plus faire mourir les plantes que j’ai. Je fais plus de cuisine pour nourrir ma famille sainement et surtout autrement que ce avec quoi nous avons grandi (personnellement c’était charcuterie en entrée et viande ou poisson en plat à quasiment tous les repas). J’ai découvert le tai-chi-chuan, qui m’intriguait depuis longtemps (et c’est cool !). Je me suis trouvé un amour pour la gravure sur gomme, même si j’en fait peu car je manque de besoins, et j’essaie de raviver la fibre du dessin. Et en début d’année je me suis cassé un truc pour la première fois de ma vie. L’épaule, en tombant dans des escaliers. C’est assez désagréable en fait d’avoir un membre cassé (et encore, je n’ai pas eu de plâtre et n’ai pas trop souffert). Et les limitations physiques durent longtemps… Je déconseille. Faites attentions aux escaliers. Mais sinon, la vie a continué. ;)

J’espère vous retrouver très vite pour de la couture, bien sûr, et d’autres choses aussi ! Bises à vous si vous êtes passés par ici et que vous avez lu ma prose jusqu’au bout. ;) De loin bien entendu. Et plein de bonnes ondes en ces temps soucieux pour être zens et rester chez vous (si votre métier ne vous oblige pas à sortir bien entendu).

Projet couture en cours

Joyeux réveillon !

Je vous avais dit que j’essaierai de revenir pour un dernier article avant la fin de l’année… je comptais vous parler (et vous montrer surtout) de mon dernier projet couture de l’année, bouffée d’oxygène glissée au milieu de la fin d’année chargée, mais j’ai fait des scones pour emmener avec nous au réveillon à la place (pour le brunch de demain matin, en espérant 1. qu’ils soient bon parce que c’est la première fois que je fais la recette et 2. qu’ils se conservent bien d’ici demain matin/midi)… désolée ! Mais la bonne nouvelle c’est que j’ai commencé à retravailler les photos, donc ça devrait arriver très vite.

En attendant je vous laisse avec la photo ci-dessus en teaser et je vous souhaite un très joyeux réveillon ! A l’année prochaine ! ;)

Petite bouffée d’air frais

Est-il possible que ce soit déjà la fin de l’année ? Cet automne est passé comme une flèche… J’ai l’impression qu’il a commencé il y a quelques semaines à peine et voici que c’était le solstice hier et que nous sommes en hiver ! J’ai été happée par un ouragan de travail qui m’a monopolisée et ne m’a pas vraiment laissé de temps pour autre chose ; même la famille en a souffert. Heureusement cela s’est maintenant calmé, mais ça m’a laissée lessivée. J’ai enchaîné avec un peu de repos et les préparatifs sympathiques (mais prenants) des fêtes de fin d’année. Etant en congé aujourd’hui j’en profite pour retrouver le chemin de ces pages.

Ah, Noël… La fête familiale par excellence pour moi, que ça soit la famille par le sang ou la famille étendue. Notre petit bout de chou comme à profiter de plus de choses en cet période de l’Avent. Il a découvert le calendrier de l’Avent et ses chocolats, alors que nous limitons habituellement les sucreries. Il a pu participer à la décoration du sapin, et découvre le Père Noël (une figure reconnue mais pas vraiment associée à un quelconque sens pour le moment. Je ne suis pas sûre de vouloir lui faire « croire » au Père Noël en tant qu’unique pourvoyeur des cadeaux. Y a-t-il un véritable intérêt ? L’idée que l’on prend du temps pour choisir et éventuellement faire de ses mains un cadeau pour les êtres qui nous sont chers en cette période n’est-elle pas aussi belle, voir plus ? Ceci dit le Père Noël fait clairement partie du folklore et de notre culture, donc il le connaîtra au moins au même titre que d’autres histoires, si ça ne va pas plus loin) et écoute avec plaisir les chants de Noël de son livre musical. Il admire les décorations lumineuses que l’on trouve un peu partout en cette saison. Et il parle des cadeaux, puisque nous lui avons expliqué à l’automne, lors de mon anniversaire, que les prochains cadeaux qu’il recevrait seraient à Noël. Malheureusement cette année il découvre aussi la varicelle. :( J’espère que ça ne va pas gâcher les festivités, nous avons découvert la maladie lundi et il a maintenant des boutons partout. Nous passons pour le moment un peu de temps à deux juste lui et moi avant que le tourbillon des visites de Noël ne commence. Aujourd’hui j’ai fait mes biscuits à la cannelle et nous avons pu nous en partager quelques uns pour le goûter, histoire de se mettre dans l’ambiance. ^^

J’ai plein de projets à partager avec vous (dont certains ne sont plus du tout du tout de saison maintenant ^^; ) et je compte bien vous les montrer un jour, mais pour le moment je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, des gens qui vous sont chers avec qui les partager et une ambiance chaleureuse et agréable. Du repos si vous en avez besoin, de l’animation si cela vous fait envie et du temps pour rêver et créer si cela vous plaît ! ^^ De mon côté je vais profiter des quelques jours de congés que j’ai pour me ressourcer avec les miens, on verra si j’arrive à caser un peu de couture également (j’aimerais bien). Et j’essaie de vous retrouver pour un dernier article d’ici la nouvelle année, allez ! ;)

Couture vintage

Bonjour,

Ce soir j’ai envie de partager avec vous quelques pages au charme désuet. Il y a dix jour je suis passée à la bibliothèque Forney, et comme d’habitude j’y ai fait quelques découvertes. J’en profite pour faire une parenthèse : si vous êtes en région parisienne, que vous aimez la mode ou la couture, et que vous ne connaissez pas encore cette bibliothèque spécialisée parisienne, courrez-y ! C’est une mine pour quiconque cherche des choses sur la mode, son histoire, ses métiers, la couture, le stylisme, le patronage et les travaux d’aiguille en général. Et pas que, loin de là, mais c’est la partie qui m’intéresse et donc celle que je connais. ;)  En plus elle est située dans l’Hôtel de Sens, « un des rares vestiges de l’architecture médiévale civile à Paris ». J’adore cet endroit et j’en reviens toujours les bras chargés. Et cette fois j’y ai dégoté les deux tomes de l’Initiation à la Couture Familiale, datant de 1960 et 1961. Petits ouvrages qui ne paient pas de mine mais dont je vous reparlerai sûrement. Leur but était d’enseigner aux jeunes filles ou jeunes femmes les techniques de couture et de montage de vêtements types. Ce n’était pas l’objet premier de mon post mais je ne résiste pas à l’envie de partager avec vous les pages introductives du premier tome, qui situent l’ouvrage dans son contexte et son époque, qui nous semble bien loin aujourd’hui…

Il s’agit donc d’un livre publié à une époque où nous avions des « Inspecteurs d’Enseignement manuel et ménager » et des Professeurs de travaux manuels qui ne faisaient pas que du dessin. Il est amusant de constater que pourtant les auteurs regrettent déjà à ce moment que la couture tombe en défaveur… Le premier tome est une initiation via de la layette, le second propose d’approfondir les bases en travaillant sur la garde-robe féminines, avec des conseils plus avancés, notamment sur les essayages et ajustements. Et voici donc quelques morceaux choisis annoncés au début de cet article, tirés du premier tome, chapitre « Etude des divers points de couture ».

« Rien de bien surprenant », me direz-vous, « ce sont des points usuels. Pourquoi en faire spécialement un article ? ». En effet, ce sont des points que nous connaissons. Mais c’est la façon dont ils sont présentés qui a déclenché cet article, qui comment les pages d’introduction nous ouvre une fenêtre sur une autre époque, pourtant pas si éloignée que ça dans le temps. Vous voyez comme l’auteur juge utile de préciser que le point de piqûre n’est plus guère fait à la main, et mieux fait à la machine ? Et comme tous les autres points se font ici à la main ? Qui irait faire un point de surfil à la main aujourd’hui ? Nous faisons un point zigzag à la machine, ou pour les plus équipées un surjet à la surjeteuse.  J’ai déjà essayé une robe vintage sur laquelle je me rappelle bien avoir remarqué ces petits points de surfils effectués à la main. Et j’aime aussi ces précisions sur les points utiles à la lingerie, chose qui ne serait pas du tout mentionnée dans un livre moderne, à moins qu’il porte sur ce sujet précis. Qui porte encore jupons et combinaisons de nos jours, à plus forte raison ces jolies versions délicatement travaillées et décorées de l’époque ? Quelques fana de vintage… Et qui parmi ceux-ci prend la peine de les coudre ? J’adore les combinaisons (aujourd’hui plus facilement appelées « fond de robe »), je trouve ça élégant, féminin et pratique, et certaines pièces peuvent être très jolies en soi, mais je dois faire partie d’une minorité, sinon ce serait plus facile à trouver en magasin. ;p

Pour finir cet interlude désuet je vous laisse avec des photos de la section suivante, dévolue aux coutures d’assemblage. Ici aussi j’aime beaucoup la mention récurrente de la lingerie, ainsi que celle de la rayonne (qui si je ne me trompe pas est l’ancien nom de la viscose) et le fait que le coton n’a pas la place omniprésente qu’il a aujourd’hui, mais semble au contraire moins mentionné que les lainage, la rayonne ou les soieries.

Est-ce que tout ceci vous donne envie de vous mettre à coudre à la main ? ;) Ceci dit les techniques peuvent tout à fait s’adapter à une couture machine, peut-être ces quelques pages vous apprendront-elles des choses à vous aussi. ^^

Trouvailles de brocante version octobre 2015

Chers lecteurs, j’ai tellement de choses à partager avec vous ! De la couture proprement dite mais aussi plein d’inspiration, parce que j’avoue que ces derniers mois on été plutôt riches en arrivées par ici (au désespoir de Monsieur Robots qui craint que mon espace couture ne déborde du cadre prévu, mais je fais tout pour que ça ne soit pas le cas). J’ai notamment refait quelques brocantes ces dernières semaines. Je n’en avais pas fait beaucoup cette année, mais d’un coup ça se réveille avec pas mal de choses près de chez moi. Comme vous le savez si vous trainez par ici depuis quelques temps, j’aime bien les vêtements d’un autre âge, et les vieux livres et magazines. Du coup j’aime bien faire les brocantes, à la recherche de perles rares (je ne désespère pas de trouver des patrons vintage intéressants un jour) mais aussi juste pour flâner au milieu des étals. Ca n’est pas toujours intéressant, on trouve de tout dans les brocantes, dont beaucoup de vêtements et affaires pour bébé (ce qui m’a bien servi depuis la naissance de Mr E. j’avoue, même si maintenant le rythme de renouvellement de sa garde-robe étant moins rapide je suis plus tatillonne sur mes choix) ou des personnes qui, pour citer mon mari « Confondent brocante et décharge ». Du coup parfois c’est plus déprimant qu’inspirant, selon le public présent. Dimanche dernier il y a avait une brocante dans ma ville, que j’ai faite tôt le matin pour une fois à cause de contraintes d’emploi du temps (souvent j’y vais plutôt en fin, ça tombe comme ça), et elle était vraiment chouette ! Déjà elle est bien grande et étalée, et puis les gens et la ville sont sympa, et il faisait beau, donc c’était très agréable. Et j’ai trouvé plein de choses ! J’en ai fait une deuxième en fin de journée ailleurs, moins intéressante mais où j’ai également dégotté quelques petites bricoles. J’ai donc décidé de ressusciter mes comptes-rendus de brocante et de vous montrer ici le résultat de la journée. ^_^

Pas de patrons proprement dits malheureusement, mais plein de magazines de mode ou travaux d’aiguilles plus ou moins anciens. :) Je suis tombée au tout début sur le stand d’une petite dame plus toute jeune qui avait sorti de son grenier tous les magazines de sa grand-mère. Deux autres personnes sont passées pendant que je les feuilletais pour faire mon choix, j’avoue que je suis contente d’être arrivée tôt. J’ai presque tout pris. ^^; J’y ai notamment trouvé un catalogue « Louvre » de 1935, avec une grosse partie sur les vêtements, mais également du mobilier et autre vaisselle, ainsi qu’une dizaine d’exemplaires du Petit Echo de la Mode de la fin des années 30 (1937 à 1939). Ils sont en plus ou moins bon état, deux d’entre eux sont assez abimés et fragiles, je ne les ai donc pas encore feuilletés dans le détail. Je songe à en faire des scans ou copies pour conserver une version moins fragile.

Il y avait également des catalogues « Les patrons français Echo » de 1917-1918 ! Je n’ai même pas cherché à voir ce qu’il y avait dedans, je les ai pris directement ceux-ci ! ^_^

Ensuite sur un autre stand je suis tombée sur ce petit ouvrage issu de Modes et travaux : « Je serai couturière ». C’est un petit recueil de conseils de couture de 79 pages découpé en sections (manches, encolures, fermetures…), publié en 1952. D’après l’introduction il s’agit d’un regroupement d’articles publiés dans le magazine Modes et Travaux dans la série « La coupe et la couture ». Probablement pas indispensable mais il ne prend pas trop de place, ne m’a pas couté cher et j’y trouverai peut-être quand même des infos utiles. Et puis en bonne passionnée de technique à tendance collectionneuse je n’ai pas pu le laisser.

Encore ailleurs je suis tombée sur ces trois numéros de, justement, Modes et Travaux, datant de 1967, 1973 et 1979. On y trouve de l’inspiration et des modèles de tricot et de crochet. C’est tout pour la couture, et j’enchaine justement avec du tricot ! Je ne tricote pas, donc en général je ne m’intéresse pas trop à ces ouvrages, mais ma mère, qui pratique elle tricot et crochet, s’est plainte récemment des modèles qu’on trouve aujourd’hui. Visiblement les modèles plus anciens l’inspirent mieux. J’ai donc pour une fois également récupéré quelques magazines de tricot, en espérant qu’elle y trouve des choses qui lui plaisent. Pour ma part c’est le cas, si seulement je savais tricoter…

Voici donc un Phildar non daté mais clairement d’inspiration 70s pour la saison froide, qui j’espère devrait faire son bonheur. Il y a également deux magazines « Tricot – Roman » des années 30. Peut-être un peu vieux pour elle mais je les ai pris dans le lot des magazines du premier stand, j’ai trouvé ça trop rigolo pour les laisser. Certains modèles me semblent chouettes, et le concept de patrons de tricot + roman à suivre m’a amusée. Il y a pas mal de modèles dedans ! Enfin deux magazines Phildar plus récents pour de la layette. Non ce n’est pas un moyen détourner d’annoncer un heureux événement, mais ils n’étaient vraiment pas cher et il y aura probablement des heureux événements dans le futur de ma maman vu qu’en plus de moi elle a deux autres enfants qui sont plus jeunes. ;) Donc voilà.

Et enfin tout de même un peu de matières premières. Deux morceaux de dentelle tout d’abord, l’un pour extraire les motifs afin d’en faire des appliqués, l’autre pour border je ne sais quel futur projet. Et en-dessous vous pouvez apercevoir un joli madras acheté également à la brocante. J’adore le madras et je n’en avais encore jamais acheté. C’est maintenant chose faite car j’ai craqué sur ses jolie couleurs, et vu le métrage faramineux que j’ai l’air d’avoir récupérer c’était une affaire ! Que je n’ai donc pas réussi à laisser passer, malgré la quantité de tissus que j’ai déjà. Sur ce, je m’en vais réfléchir à mes prochains projets couture. ;p

Ce qui j’ai fait pendant 7 mois

Je vous présente aujourd’hui mon plus gros projet de cette année 2015. Probablement même le plus gros projet créatif entrepris jusqu’ici. Celui qui m’a tenue éloignée d’Internet au début de l’année (et qui m’a donc donné de mauvaises habitudes de silence ;) ). Qui m’a faite beaucoup travailler, pas mal stresser, apprendre et progresser j’espère, et l’un des projets les plus gratifiants que j’ai fait.

Non je n’ai pas fabriqué une voiture. Cette année j’ai cousu une robe de mariée. Mais pas n’importe quelle robe de mariée : une robe de mariée qui n’était pas pour moi (parce que ça je l’ai déjà fait), la robe de mariée de ma belle-soeur (enfin, future belle-soeur à l’époque qu’il s’agissait de la fiancée de mon beau-frère) !

Quasiment 9 mois de travail entre les premières discussions et la date du mariage (avec de grosses coupures je vous rassure, ça n’était pas d’affilée), 1 Burda, plein de croquis, 3 visites au marché Saint Pierre, 4 tissus différents et une dentelle pour peut-être une dizaine de mètres de tissus, un tableau Pinterest, plusieurs toiles, 6 essayages, des allers-retours entre le Nord et la région parisienne, un paquet d’heures de couture, quelques heures de remue méninge, pas mal de papier, 6 pansements, de la couture à la surjeteuse, à la machine et à la main, de la broderie, des photos, des échanges, 2 tablettes de Spasmine, des ratés, des rattrapages, pas beaucoup d’heures de sommeil sur la fin. Et au bout de tout ça, une journée magnifique, une mariée ravissante, la fierté d’être allée au bout, la satisfaction des mariés et de leurs familles, une superbe cérémonie, un mariage que je souhaite le plus heureux possible. Et deux belles-soeurs un peu plus proches. Ca valait le coup non ? ;)

C’est seulement en y repensant la semaine après le mariage que j’ai réalisé à quel point c’était un pari fou de sa part de m’avoir fait confiance. Enfin peut-être pas si fou (j’ai réussi !), mais quand même, c’était une belle preuve de confiance. Elle n’avait pas de plan B, rien, et pas une seconde elle n’a montré la moindre défaillance dans sa confiance en moi. Et ça, c’est quand même un sacré cadeau qu’elle m’a fait !


Bien entendu j’ai envie de vous parler plus en détail des aspects techniques de ce projet. En plus, attention spoiler, je n’ai pas fait que la robe ! Mais me connaissant ce sera un long post et je ne sais pas quand il verra le jour. Il n’y a qu’à voir le temps que j’ai mis à vous en parler (le mariage a eu lieu en juin) parce que je voulais dire trop de choses à la fois. Donc en attendant, déjà, je commence par partager avec vous les photos de la robe portée et finie. Histoire de revenir et d’avancer. Une petite pierre à la fois. Je vous laisse donc profiter des photos de celle belle journée…

Nouvelle page : compilation de mes projets

Vous ne l’avez pas forcément remarqué, mais une nouvelle page a été ajoutée en début d’année (eh oui je suis passée discrètement en janvier) : « Compilations annuelles« . On voit toujours plein de posts récapitulatifs fleurir en décembre-janvier sur les blogs, mais je ne m’étais jamais prêtée au jeu jusque-là. Cette année j’ai eu le sentiment d’en voir moins que les précédentes, mais bizarrement pour la première fois j’ai eu envie d’en faire un. Pas sûre d’avoir envie d’analyser ce que ça voudrait dire de moi. ;p Bon en réalité je crois que c’est juste que cette année j’avais besoin de ce petit bilan pour moi-même, à cause de ce sentiment que j’ai d’en faire tellement peu et de la crainte d’en faire beaucoup moins du fait d’avoir arrêté les cours après 2 ans. Une façon de se poser un peu et de prendre du recul. Comme je n’avais jamais fait de résumé annuel avant j’ai du reconstituer la liste de ce que j’ai fait par le passé, pour comparaison. J’ai fait un peu de fouille (merci Flickr), c’était rigolo. Vous pouvez voir ce que j’ai réussi à retrouver et dater sur la page dédiée qui est apparue si vous êtes curieux, classé années par années. Je sais qu’il est maintenant un peu tard pour ce genre d’exercice, mais quitte à avoir fait tout ça j’ai quand même envie de partager avec vous une « petite » synthèse.

C’est assez rigolo parce que l’on voit clairement l’influence des événements de ma vie personnelle dans mes productions et ma productivité. J’ai décidé de me mettre à la couture fin 2003/début 2004, suite à un ras-le-bol après avoir essayé un énième vêtement pas coupé pour ma morphologique. Ca ne m’était jamais venu à l’idée avant, alors que je dessinais des vêtements depuis longtemps. Ca faisait aussi un ou deux ans que j’avais complètement flashé sur la mode gothic lolita. Du coup quasiment toutes mes créations de l’époque étaient liées à cette mode au final. ^^ Je bossais à partir de patrons venant des Gothic & Lolita Bible ou des Goth Loli, ou j’improvisais.

Puis vint le départ au Japon, et l’abandon forcé de ma machine en France. Je n’ai quasiment rien fait jusqu’en 2008, où je m’y suis remise doucement (avec une machine offerte là-bas par mon chéri) par le biais des vêtements pour poupées, que j’ai découvertes là-bas. Le Japon et la vie que j’y avais étaient très bons pour la créativité. :) Du coup 2009 fut une année particulièrement productive, qui s’est achevée par ma première expérience de vente de vêtements de poupées. J’expérimentais, je n’avais peur de rien. J’ai du mal à croire que ça n’a duré qu’un an en fait… Il faudrait que j’arrive a retrouver mon état d’esprit et ma fraîcheur de l’époque, ça me ferait du bien !

Ensuite ce fut le retour en France, l’humeur pas forcément au beau fixe du coup, la recherche de boulot, le démarrage d’un nouvel emploi salarié assez demandeur : j’ai commencé plein de choses mais n’en ai pas fini beaucoup. En 2011 ça va un peu mieux, on voit moins de projets avortés. On note également un pic de production pour poupées en 2012 avec ma participation au Jour B (et plein de choses pour le mariage), et un pic de productions pour bébé en 2013 pendant mon congé maternité. Les effets positifs de la période de nidification, j’avais envie de faire plein de choses pour accueillir notre petit bout. ^_^ Dans les autres sources de motivations créatives on a également pu trouver les mariages, afin d’avoir une tenue à la hauteur de l’événement. En fait globalement je suis plus efficace quand j’ai des engagements et/ou des deadlines imposées par l’extérieur. ;)

Une tendance à ne pas finir les choses ressort (souvent car j’ai dépassé l’occasion qui avait motivé le projet à l’origine) ; les projets qui trainent trop me lassent et j’ai beaucoup de mal à les finir. C’est d’ailleurs à l’origine d’un problème récurrent : le projet boulet de l’automne-hiver. Je constate que ces dernières années le projet dans lequel je me plonge à la rentrée traine, traine, si bien que je n’arrive à le finir qu’en début d’année suivante ! Je ne sais pas trop à quoi c’est dû : les projets en eux-mêmes ? Pourtant pas si complexes… Mon humeur/énergie à cette époque de l’année ? Ma quantité de temps libre ? Toujours est-il que ça me plombe et que je trouve ça dommage. Une tendance à combattre donc ! Vous aussi vous avez ce problème (rassurez-moi) ?

Et pour 2014 alors ? On est dans la moyenne haute et la majorité des choses que j’ai faites l’ont été hors cours de couture (j’ai passé un bon moment sur la toile 1916 là-bas). Donc pas vraiment de raison d’avoir peur d’en faire beaucoup moins maintenant que je ne vais plus aux cours, si je m’organise bien (ha ha, mais là est tout le problème ^^; ). Les weeks-ends couture chez une copine deux fois l’an sont de bons moments qui reboostent (il faut qu’on organise celui de cet été). Peu de couture enfant et poupées, c’est un petit regret.

Pour 2015 j’ai déjà le gros projet mentionné précédemment qui occupe mon premier semestre… A côté de ça je voudrais continuer à travailler la maille, faire plus de choses pour enfant, reprendre la couture pour poupées et j’ai démarré l’année avec des projets plein la tête ! Mot d’ordre : finir ce que j’ai commencé, diminuer mon stock de tissus en les utilisant, et réellement travailler à la concrétisation de mes projets, pas seulement les rêver. Je sais que par rapport à d’autres mon rythme de création est ridicule, mais tant pis ! ;p Ce qui m’ennuie plus c’est qu’il est ridicule par rapport à la liste des choses que je veux faire. Mais ça je peux y faire quelque chose, il est toujours possible de s’améliorer. Avançons un pas après l’autre vers notre but, c’est le meilleur moyen d’arriver quelque part. C’est un peu mon objectif pour 2015 : être positive et avancer vers la personne que j’ai envie d’être (ça tourne à la réflexion philosophique, désolée ^^; ). Tâchons de ne pas perdre cet objectif de vue en cours de route !

Et vous, vous faites des bilans ? Vous avez des envies à développer, des plans, ou bien vous y allez complètement au feeling au fil du temps, selon les envies du moment ou les coups de coeur ? Quoi de prévu pour l’année en cours (ou bien le mois en cours ou les 5 prochaines années ;p ) ?

Collier littéraire

C’est le printemps non ? Il serait donc peut-être temps de commencer à sortir d’hibernation… ^^; J’espère que vous passez un bon début d’année 2015, même si à l’échelle nationale/internationale les nouvelles ne sont pas forcément toujours très gaies. Que vos vies personnelles soient chouettes et remplies de bon moments (créatifs ou non) !

Pour ceux qui s’inquièteraient éventuellement suite à mon dernier message, je vous rassure, j’ai récupéré Internet. Mais les choses se sont ensuite un peu accélérées : fêtes de fin d’année, du boulot, peu de temps, des projets couture, une grosse fatigue ces derniers mois, un petit bout avec lequel on a envie de passer un peu de temps… Il a fallu faire des choix et établir des priorités, et malgré la grande affection que je porte à ce blog il est passé après tout le reste. Mais je couds ! Dans l’ombre, certes, ça vous fait une belle jambe, mais au moins je fais quelque chose. ;p Avec notamment un projet assez ambitieux d’ici cet été, qui me prend la majeure partie de mon temps libre mais dont je ne peux pas parler tout de suite (désolée !). Et je continue à lire plein de blogs couture en sous marin, parce que j’arrive à le faire via l’appli Feedly sur mon téléphone dans les transports pour aller/revenir du boulot.

Mais vous me manquez, donc hop, un coup de pied aux fesses et me voici. On va y aller doucement, quelque chose qui ne me poussera pas à écrire des kilomètres de texte, histoire de finir cet article dans la foulée de son commencement (je me connais). Je vous présente donc un bijou offert à Noël à l’une de mes amies.

Je préviens tout de suite, je n’ai pas fait le petit livre/cahier moi-même, il a été acheté aux créatrices d’un atelier de reliure d’art lors d’un marché de Noël. Je n’ai fait que tenter de lui créer un joli écrin pour le mettre en valeur, sachant que j’aime bien les bijoux simples.

Je cherchais une petite breloque pour accompagner le livre et j’ai craqué sur cette grande plume qui m’évoquait les anciennes plumes pour écrire. Ca paraît tout bête mais j’ai quand même passé pas mal de temps à tester différentes positions pour cette plume, afin d’avoir le meilleure résultat possible.

Je me suis amusée à ajouter un petit pendant à texte dans le dos, au niveau de l’attache. Je trouve ça sympa en fait, ça ajoute une petite touche de sophistication dans la nuque.

Sur cette photo vous voyez un peu mieux le fait que c’est un vrai cahier miniature avec des pages utilisables. J’ai voulu soigner le packaging, j’ai donc recyclé du papier de soie et un emballage à bijou. Et pour me faire plaisir j’ai collé une vignette imprimée de mon logo sur l’emballage, par-dessus le texte qui était imprimé dessus pour vraiment le personnaliser. ^^

J’ai un deuxième petit livre pour moi, il y a donc un deuxième collier en prévision. Il faut que j’aille acheter la chaîne et une deuxième plume.