Cherished Collections: boutons et dentelles

Pour une fois ce post a été écrit uniquement en anglais. La version française viendra normalement un peu plus tard dans un post séparé.

The moment I read about Casey’s project of a blog tour about collections, I knew I wanted to be part of it. I’ve always been collecting things since I was a little girl. I believe there is something that we could call a « collector mind or spirit » that some people have and others haven’t. Those who don’t can never understand the reason behind collections. And those who do tend to amass things. I have several consiously chosen collections that I have built over the years, and some that just kind of built themselves through gifts and unplanned buyings. It took me a while to decide what I was going to talk about. Of course just after my teaser post last Sunday I started a new sewing project that gave me a totally different topic idea. I actually started to write two versions of this post on totally different subjects. The more I thought about it, the more I felt the new version was a better match for this blog tour. So I’m switching subjects and keeping my first idea in a corner of my head for a future post.

The collection I’m going to share is a treasure I discovered unexpectedly, not a collection I built myself, which is why I didn’t think of it as a suitable subject at first. It is hidden is those old boxes and tins. Can you guess what it is (you can actually see a glimpse of the content through the plastic boxes)? I didn’t when I first found them. They contain a nice collection of buttons!

To understand why it is special to me I have to explain how I came to have those boxes. When we arrived back in France in 2009 we were very lucky to find a temporary lodging among relatives. The people our house belonged to got too old to live by themselves so it was left empty, but wasn’t sold at first. We were allowed to live in there for some time in exchange for taking care of it. Those persons aren’t really blood relatives but I’ve known them since I was a child. I should say that the house hasn’t been emptied before we got there, so it was still full of its owners things. When we left we did a big clean up of all the rooms, going through everything. That’s when I discovered the tins, in a corner of the kitchen shelves. When I oppened them and found out what was inside I really felt like a child discovering a hidden treasure. I instantly called my mother to ask if I could keep them.

Full size pictures: First boxSecond boxThird boxFourth box

Because of this it is a « cherished » collection in many ways. First because I’m happy to have those buttons to turn to when I need some. And the fact that they have a history of their own makes them that little bit extra specials. But what makes them really special is whom they belonged to. That lady and I have absolutely no blood in common, but she saw me grow up and I love her as if she was my grand-mother for real. Not being real blood relatives make things a little less easy now she doesn’t live in her house anymore, especially since she’s now at the other side of France. So I feel happy to have her buttons, it’s like a special gift from her to me because I’m the only one who sews. And of course the last reason that make those buttons so perfect for this tour is that they have been someone else’s cherished collection before. It probably took her some time to amass all those buttons. Maybe she took some out of old clothes, she bought others, and slowly it became this collection I inherited. Isn’t it great?

There are different sizes and colours, although she seemed to like neutrals (light colors and blacks), blues and browns. Some of them seem to be the exact same design with slightly different colors. I wonder if it could be the effect of time on them or if they were different from the beginning. I love how she tied similar buttons together with a bit of thread! I never thought of that. I might do it with my other buttons. I included here a few pictures of some of the decorated buttons.

I’ll leave you with more eye candy and less talk. I took the opportunity to share another collection with you: my lace/crochet doilies and motifs collection. Those pieces come from various places (the first ones I got in Japan), some are vintage, others are new. I think the thing that started this addiction is this book which gave me new ideas on how to use lace. I love lace, I love how delicate and pretty it is. I’d love to use them as decorations in sewing projects (that’s the excuse I give myself when I buy them, I only get pieces I think I might use later).

Edit: I’ve decided to include all the doilies pictures here instead of directing you to Flickr. ^^There are not so many so the post won’t be too long and it will be easier for you.Thank you for your visit and be sure to go to Casey’s blog to check all the other wonderful entries to the tour. ^_^

Blog tour teaser

Je suis contente d’annoncer ma participation à la tournée blog (comment vous traduiriez « blog tour » en français vous ?) « Collections Chéries » organisée par Casey du blog Casey’s Elegant Musings. La date qui m’a été assignée est le 22 juillet, donc j’espère vous voir par ici le week-end prochain pour vous parler de l’une de mes collections. J’ai trouvé mon sujet, lié à la couture mais tout de même un tout petit peu différent de ce dont j’ai l’habitude de parler ici (même si j’ai déjà évoqué le sujet). J’espère que cela vous intéressera !

En attendant je vous recommande chaudement d’aller faire un tour sur le blog de Casey si vous ne le connaissez pas encore. C’est une lecture que je trouve intéressante et inspirante, notamment si vous aimez la mode vintage, mais pas uniquement.

Trouvailles de brocantes n°1

Ces derniers mois je me suis mise à faire des brocantes. Ca faisait un moment que ça me tentait, et j’ai eu la chance qu’il y en ait près de là où je passais mes week-ends. Vu que j’y cherche notamment de vieux patrons ou de vieux magazine et autres livres de couture, j’ai envie de partager mes découvertes ici. Ma première expérience « shopping de vieilleries » a eu lieu le jour de la fête des mères. Nous étions allés déjeuner chez ma mère, et voilà-t-y pas qu’en arrivant dans sa ville je vois un gros panneau « Brocante – dimanche 29 mai ». Nous sommes donc allés y faire un tour en famille après le repas en abandonnant le chéri, pas branché vadrouille au milieu des étals, au canapé et aux bras de Morphée. Ce qui fut une excellente idée car j’ai eu la chance de tomber sur ces deux merveilles.

Merveille n°1

Une gravure tirée de la Mode Illustrée, avec son cadre. Le cadre n’est pas en état neuf mais il fait son office de protection pour le moment. Je vais voir si j’arrive à le nettoyer un peu ou si je le change. Je la vois bien accrochée au mur dans mon coin atelier. ^_^

Merveille n°2

 

Une compilation du magazine « Le journal de la beauté » allant du 28 novembre 1897 au 1er novembre 1898. Il n’est pas au mieux de sa forme car la reliure est abimée et certaines pages sont pliées ou déchirée, mais ça reste un véritable trésor !

Lorsque j’ai vu ce grand livre au format inhabituel gravé d’un « 1898″ sur la tranche, j’ai tout de suite pensé aux volumes reliés des magazines de mode. Et oui, c’était bel et bien ça ! J’étais ravie.

J’ai été conquise au premier regard. Toutes ces illustrations, ce texte désuet, c’est génial ! Je compte le découvrir petit à petit et le savourer un moment, en me régalant de belles toilettes et d’un aperçu de la société de l’époque.

Il y avait même un cadeau bonus caché à la fin du livre : une double page tirée du Petit Echo de la Mode, datant vraisemblablement des années 30 d’après le style vestimentaire (ceci dit je peux me tromper, je ne suis pas une spécialiste de cette époque). Je n’ai pas de photo, je l’ai découvert après coup. Ce sera pour une prochaine fois !

Et cela m’a coûté en tout et pour tout, tenez-vous bien… 3 euros ! Habituée aux prix d’Ebay ou à ceux des quais, je n’en suis pas revenue. Je suis bien contente de ces trouvailles. Le seul problème c’est de trouver où ranger ce livre superbe mais très grand et un peu fragile. ^^; Et le deuxième effet kiss-cool c’est que ça m’a motivée pour faire le tour des brocantes, au grand dam de mon chéri. Même si je me suis dis que c’était peut-être la chance de la débutante, et que je ne trouverai pas forcément des trucs chouettes à chaque fois (pour le moment j’ai toujours trouvé quelque chose, même si ça n’a pas été aussi spectaculaire).

Jupe à noeud

Pour commencer à rattraper mon retard, voici une petite jupe cousue il y a quelques mois. Au départ je ne voulais pas la montrer parce qu’elle n’était pas encore complètement terminée à mon goût (explications plus bas), mais finalement je la porte telle quelle régulièrement, donc il est plus que temps de la faire admirer !

C’est une jupe on ne peut quasiment pas plus simple, sans patron. La base : un rectangle, un élastique à la taille. Ceci dit je voulais une jupe vraiment ample sur le bas, mais pas non plus trop en haut, du coup je ne me suis pas contentée de faire rectangle + élastique. J’ai d’abord froncé le rectangle sur la ceinture pour le réduire à la largeur de mes hanches environ, et là j’ai mis un élastique. C’aurait été plus élégant avec une ceinture plate et une fermeture, sans l’épaisseur ajouté par l’élastique à la taille, mais elle est plus confortable comme ça. ;p J’ai fait des coutures anglaises sur les côtés pour une jolie finition, et l’ourlet est un ourlet invisible machine (donc quasi invisible).

J’ai eu envie de m’amuser un peu, du coup j’ai décidé d’ajouter un gros noeud amovible dans le même tissu. Je pense que la forme de ma jupe m’a rappelé les vêtements que je pouvais voir au Japon et que c’est de là que je tire cette idée. En tout cas j’en suis très contente ! J’adore ce petit détail girly, et la jupe prend un aspect plus ou moins élégant selon que je mets le noeud ou non et en fonction du haut que je mets avec, c’est rigolo. Même si elle est simple j’aime vraiment beaucoup cette jupe, son tombé est agréable et je me sens jolie et particulièrement féminine dedans. J’avais dans l’idée de créer d’autres accessoires pour avoir toute une tenue assortie, mais pour le moment je ne l’ai pas encore fait.

Le tissu a été acheté en soldes au Japon peu de temps avant mon départ en 2009. Et dire que je comptais l’utiliser rapidement ! ^^; J’ai craqué sur le motif de broderies et dentelles. Vu que le tissu n’est pas très épais (= un peu translucide) et qu’il est en coton (= colle aux collants), j’avais acheté en même temps du tissu de doublure assorti pour doubler la jupe. Et voilà l’explication sur le fait que la jupe n’est pas finie : en montant les fronces je me suis ratée, je les aies cousues du mauvais côté de la ceinture ! Impossible de rajouter une doublure comme prévu, à moins que la fixer bizarrement à la ceinture ou de tout découdre. Hors de question de refaire mes fronces ! Du coup je me suis dit que je ferais un jupon avec le tissu de doublure. Et je ne l’ai toujours pas fait, bien entendu. Finalement elle n’est pas si transparente que ça, du coup je la porte quand même, et je crois que je ferais le jupon à l’automne si je veux continuer à la mettre avec des collants. ;p

PS : les jolies chaussures que j’en profite pour montrer viennent de chez Eram, je les ai achetées à l’automne dernier. Elles sont de trois degrés de marron (le dernier tire sur le bordeaux).