Inspiration vintage : affiche de film

Dimanche dernier nous avons déjeuné dans un restaurant avec une partie de ma belle famille, et au mur pile en face de moi se trouvait cette affiche rétro :

Forcément une affiche pareille ça tape dans l’oeil, on ne peut pas s’empêcher de la regarder, et j’ai craqué pour la tenue début 50′s de la femme. Du coup je n’ai pas pu me retenir de la prendre en photo. ^_^ Et comme je trouvais ça fun j’ai eu envie de partager avec vous.

J’aime notamment beaucoup la forme des manches de son chemisier. C’est rigolo, du coup on s’est retrouvé à parler de vêtements et d’histoire du costume pendant quelques minutes. Et on a vérifié l’année de sortie du film : 1952.

Je vous promets des articles un peu plus consistants à venir, j’ai plein de choses à vous montrer c’est en préparation, il faut juste que je trouve un peu plus de temps pour éditer mes photos et finir les traductions. ^^

Robe 50′s : photos

Voici les photos de la robe portée ! ^_^ Nous avons profité d’une journée ensoleillée et tranquille dimanche dernier pour aller nous promener et faire quelques photos.

Elle m’en aura fait voir de toutes les couleurs cette robe ! Déjà parce que j’avais une deadline pour la finir. Au début on commence, on se dit « Oooh, j’ai bien le temps », et puis finalement le temps passe, on n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait, il y a plein de retouches à faire sur le patron, et à la fin on se retrouve en retard. Oui parce que la blague, c’est que le patron n’était finalement pas du tout à ma taille ! Il faut dire que je n’ai pas choisi la facilité : il fallait convertir mes mesures en inch, trouver les mesures les plus approchantes sur la table des patrons et en déduire ma taille en patron vintage. Résultat : c’est trop grand ! Et j’ai acheté plusieurs patrons dans cette taille. ^^; Un article très intéressant chez Gertie donne quelques conseils pour choisir sa taille de patron vintage, si cela vous intéresse. Bien entendu je ne l’ai vu qu’après avoir commencé. Elle suggère de se baser sur le tour du buste au-dessus de la poitrine plutôt que sur le tour de poitrine pour les patrons vintages. Une chose est sûre : la prochaine fois je tente la taille en dessous.

Du coup il y a eu beaucoup de travail à faire : j’ai réduit la largeur au milieu du devant et du dos, réduit les côtés, repris la couture des épaules… Du coup il a également fallu redessiner (au pif, je n’y connais rien en patronage !) les emmanchures. Et malgré le fait que ça donnait bien sur le brouillon du haut, je trouve que la robe est finalement un peu large, il y a de la marge à la taille et aux hanches. Je me demande si je me suis ratée quelque part ou si ça peut venir de la jupe qui alourdit et tend le tissu. Il faut que j’essaie de mettre un ruban gros-grain à la taille pour la stabiliser, j’ai vu ça sur un autre patron, mais je ne sais pas si ça va vraiment résoudre le problème. Un autre problème que j’ai eu : le patron demande de finir les emmanchures au biais. Impossible, le biais une fois cousu ne voulait pas tourner et s’applatir ! Du coup j’ai du dessiner et poser des parementures. J’ai également déplacé la fermeture éclair pour pouvoir l’enfiler plus facilement (le haut est sensé s’ouvrir par le bas du côté, pas directement sous le bras, ce qui n’est pas très pratique pour une robe), et j’ai bidouillé pour poser la jupe à la bonne hauteur. Pas super bien bidouillé d’ailleurs, j’ai un peu fait les choses dans le désordre, mais ça ne se voit pas de l’extérieur. ^^;

Bon allez le positif maintenant ! Je suis quand même super contente d’avoir réussi à la faire. ^_^ Et puis je me suis vraiment appliquée. Cette robe est un condensé de premières fois :- première robe 50′s terminée (et premier vêtement terminé à partir d’un patron vintage)- première couture invisible (à la machine) pour l’ourlet du bas. Quitte à faire une jolie robe, autant la faire jolie jusqu’au bout !- première fermeture éclair cachée sur le côté- premier vêtement ajusté (et premier vêtement à pinces)- premières fronces à la machine. Pas au pied fronceur parce qu’il ne pouvait pas froncer assez (il fallait réduire la jupe à moins d’un tiers de sa largeur originale) mais pour bâtir le fil de fronce. C’est beaucoup moins fastidieux qu’à la main, et beaucoup plus régulier !J’ai même sorti mes bouquins quatre fois : pour faire les parementures comme il faut, pour l’ourlet invisible, la fermeture éclair et pour les fronces à la machine. C’est agréable, j’ai l’impression de les rentabiliser et de progresser !

Robe 50′s

Me voici de retour ! Les éléments (sous la forme de maux de tête, anniversaires, visites d’amis, maladie et boulot) se sont ligués contre moi pour ralentir l’avancement de mon dernier projet (cf note précédente) et m’empêcher de poster. Mais ma tenue a fini par être terminée, et j’ai pu l’étrenner comme prévu le week-end dernier au mariage d’amis.

Je n’ai pas encore de jolies photos portées à vous montrer, c’est donc la seule photo de la robe que vous verrez pour aujourd’hui. Il s’agit comme vous pouvez le constater d’une robe années 50, faite à partir d’un patron de l’époque. J’avais en effet décidé que pour ce mariage, dont j’ai eu l’honneur d’être témoin, je me ferai une jolie robe. Je sais que tout le monde ne tient pas forcément à être très habillé pour les mariages, mais c’est ma manière à moi d’être à la hauteur de la journée, de fêter l’événement et de faire honneur aux mariés. Ayant donc décidé de me faire une robe et qu’elle devait faire un peu habillée, je me suis tournée tout naturellement vers les années 50. Pour moi les années 50 représentent le summum de l’élégance en matière de vêtement féminins modernes.

Cette robe a été faite à partir du patron que j’avais montré dans ma note précédente, un patron de haut en réalité : Simplicity 1201. Cela faisait un bon moment que ce patron me tentait, je trouve les différentes versions toutes très jolies. Et lorsqu’il est apparu à la vente, dans ce qui semblait être ma taille (ha ha, blague, mais on en reparlera avec les photos définitives), alors que je cherchais le modèle de robe idéal, la solution est apparue : j’allais le prendre et faire la version 4, en attachant une jupe aux hanches ! L’avantage des jupes de cette époque c’est qu’elles peuvent être faites avec un grand rectangle froncé, ça n’est pas très compliqué à improviser. ^_^

Ce qui m’a amusée c’est que quelques jours après avoir pris cette décision, en parcourant les photos de patrons enregistrées sur mon disque, j’ai découvert qu’il existait en réalité un patron qui correspondait exactement à la robe que je voulais faire (la photo vient du Vintage Pattern Wiki) :

Je n’ai trouvé à l’époque qu’une seule référence sur le net à quelqu’un qui avait le patron et avait fait la robe, chez Camelia Crinoline. Vous pouvez voir sa version ici. Elle a gentiment accepté de répondre à quelques questions sur son patron afin d’adapter le mien au mieux, et je l’en remercie encore une fois.

Il a fallu ensuite se lancer dans la quête du tissu, toute une histoire puisque la mariée était en bleu marine, que son autre témoin et moi devions êtres accordées ensemble et accordées à sa robe et que nous habitions chacune dans une région différente. Il a fallu se mettre d’accord sur la teinte et chercher ce qui existait. J’ai fini par trouver ce joli coton bleu à fleurs chez Toto à Dunkerque (j’aime beaucoup cette boutique !), tandis que de l’autre côté elle est tombée sur une jolie robe turquoise. Ouf !

J’espère pouvoir vous montrer des photos portées aussi vite que possible ! En attendant si vous aimez vous aussi la couture vintage, je vous invite à aller flâner sur le blog collectif Sew Retro.