Robe de mariée n°1

Il serait temps que je commence à vous en parler pour de vrai de ce mariage, dont l’anniversaire arrive à grand pas. Mais avant ça une petite révélation (promis après y’a des photos de jolie robe) : ce mariage que nous avons célébré l’an denier était en réalité notre second (notez que je n’ai pas dit « deuxième », on va essayer de s’arrêter là) ! Nous nous sommes fiancés en 2006 alors que nous vivions au Japon, il était donc clair que nous allions attendre notre retour. Mais la vie s’en est mêlée et courant 2008 il s’est trouvé qu’il fallait accélérer le processus parce que notre vie serait beaucoup plus simple si on était légalement unis. Ce qui a signifié un mariage préparé en à peu près un mois et célébré au Japon. Autant vous dire que nous proches qui n’étaient pas dans ce pays n’avaient pas vraiment le temps de s’organiser pour être présents à nos côtés (d’autant que nous avons eu la date exacte très tard). Il a donc toujours été question pour nous de ne faire « que » le mariage civil à cette occasion, et de refaire une cérémonie plus tard, qui serait le « vrai » mariage à nos yeux, avec nos proches, en France.

L'adresse de l'ambassade de France à Tokyo sur le GPS

Il se trouve que par un curieux hasard nos deux mariage ont eu lieu en mars, à une douzaine de jours (et quatre ans) d’intervalle. L’anniversaire de notre mariage civil était il y a une semaine, du coup j’ai eu envie de vous parler de cette robe-là avant de vous montrer la deuxième. Et ça n’est pas totalement hors sujet car si je ne l’ai pas cousue moi-même, elle a bel et bien été imaginée par mes soins, avec l’aide d’une créatrice spécialisée qui l’a ensuite cousue sur mesure.

Car même si ce mariage était envisagé comme une nécessité administrative, on allait bel et bien s’unir pour de bon (et pour la seule et unique fois) aux yeux de la loi. Du coup on a quand même eu envie de marquer le coup pour se sentir dans le rôle : vraie cérémonie civile au consulat (plutôt que de signer un dossier de mariage à la mairie japonaise de notre quartier et basta), tenues un peu classes et journée spéciale. Je voulais garder la grande robe blanche pour le mariage français (ha ha, vous verrez l’ironie de la chose plus tard), d’autant que nous craignions devoir aller à l’ambassade en train, et j’avais un tout petit budget donc je me suis mise en quête d’une robe longue un peu habillée sympa à un prix raisonnable (à l’époque il ne me serait pas venu à l’idée de la coudre moi-même). Et bien figurez-vous que la solution qui satisfaisait toutes ces conditions était de faire faire une robe empire par une créatrice spécialisée dans les robes de mariées à deux rues de chez moi ! Elle a vraiment été adorable, faisant de son mieux malgré son anglais balbutiant et mon piètre japonais. Voici une petite évolution en images.

Inspiration

En violet et vert sur cette photo c’est l’un des modèles à l’origine de mon idée de robe. Ce sont des robes à louer magnifiques aperçues dans une devanture dans le quartier de Harajuku à Tokyo (que mon adorable témoin m’a convaincue d’aller essayer même si je n’étais pas vraiment une cliente potentielle). Ci-dessous mon croquis initial à partir de cette inspiration et une partie des essais couleurs.

croquistests couleurs 1tests couleur 2

Le choix du coloris a été très difficile à faire… La couturière m’a ensuite proposé des tissus et a suggéré l’ajout de dentelle sur le décolleté et l’ouverture du devant, ce qui nous a permis d’aboutir à la version finale du design (elle dessine mieux hein ? ^^; ) :

croquis final designer

Puis confection de la toile, essayages et ajustements (j’ai mis du temps à être contente des manches).

toiledeuxième essayagetroisième essayage

Et la voici la robe terminée, dans l’atelier puis en situation (photos par nos amis). En réalité elle est vraiment plus verte que ce qu’on voit sur les photos, la couleur n’est pas facile à prendre et entre les photos en intérieur et les photos sous la pluie, ça n’aide pas.

Et voilà pour ma robe de mariage n°1. ^_^ J’ai eu le plaisir de la remettre l’an dernier le jour J pour quelques photos dans le jardin de mes grands-parents par le photographe du mariage, puis pour le brunch de retour de noces du dimanche.

Bientôt plus d’aventures avec la version 2 !