Retour à une vie normale

Eh non, je n’ai pas oublié ce blog, ce petit bout de l’Internet qui constitue mon refuge créatif. Enfin, mon refuge pour parler de création. Je suis vraiment désolée de l’avoir un peu laissé à l’abandon tous ces mois durant. Ce n’est pas faute pourtant d’avoir eu des choses à raconter et l’envie de partager. Loin de là ! C’est le temps qui a manqué…

Ca n’est pas évident de revenir après une si longue absence. Forcément, on se demande s’il y aura encore quelqu’un pour lire à l’autre bout du câble Ethernet ou des ondes Wifi. Car pour partager, il faut un correspondant de l’autre côté. On ne sait trop que dire, comment le dire. Doit-on redémarrer de but en blanc avec quelques projets, comme si de rien n’était ? J’ai eu envie de reprendre en douceur et de faire un lien avec ce que je racontais cet été. Vous vous rappellerez peut-être la perle que j’avais découverte en brocante, cette compilation d’un magazine de mode datant de la Belle Epoque. C’est un vrai plaisir de parcourir ses pages et je souhaite en partager un extrait avec vous ce soir. Une petite fenêtre sur les usages mondains en 1898, qui vous donnera également un indice sur ce qui m’a occupée ces derniers mois et m’a tenue éloignée de ce blog. J’espère que ce petit texte vous amusera comme moi.

Trouvailles de brocantes n°1

Ces derniers mois je me suis mise à faire des brocantes. Ca faisait un moment que ça me tentait, et j’ai eu la chance qu’il y en ait près de là où je passais mes week-ends. Vu que j’y cherche notamment de vieux patrons ou de vieux magazine et autres livres de couture, j’ai envie de partager mes découvertes ici. Ma première expérience « shopping de vieilleries » a eu lieu le jour de la fête des mères. Nous étions allés déjeuner chez ma mère, et voilà-t-y pas qu’en arrivant dans sa ville je vois un gros panneau « Brocante – dimanche 29 mai ». Nous sommes donc allés y faire un tour en famille après le repas en abandonnant le chéri, pas branché vadrouille au milieu des étals, au canapé et aux bras de Morphée. Ce qui fut une excellente idée car j’ai eu la chance de tomber sur ces deux merveilles.

Merveille n°1

Une gravure tirée de la Mode Illustrée, avec son cadre. Le cadre n’est pas en état neuf mais il fait son office de protection pour le moment. Je vais voir si j’arrive à le nettoyer un peu ou si je le change. Je la vois bien accrochée au mur dans mon coin atelier. ^_^

Merveille n°2

 

Une compilation du magazine « Le journal de la beauté » allant du 28 novembre 1897 au 1er novembre 1898. Il n’est pas au mieux de sa forme car la reliure est abimée et certaines pages sont pliées ou déchirée, mais ça reste un véritable trésor !

Lorsque j’ai vu ce grand livre au format inhabituel gravé d’un « 1898″ sur la tranche, j’ai tout de suite pensé aux volumes reliés des magazines de mode. Et oui, c’était bel et bien ça ! J’étais ravie.

J’ai été conquise au premier regard. Toutes ces illustrations, ce texte désuet, c’est génial ! Je compte le découvrir petit à petit et le savourer un moment, en me régalant de belles toilettes et d’un aperçu de la société de l’époque.

Il y avait même un cadeau bonus caché à la fin du livre : une double page tirée du Petit Echo de la Mode, datant vraisemblablement des années 30 d’après le style vestimentaire (ceci dit je peux me tromper, je ne suis pas une spécialiste de cette époque). Je n’ai pas de photo, je l’ai découvert après coup. Ce sera pour une prochaine fois !

Et cela m’a coûté en tout et pour tout, tenez-vous bien… 3 euros ! Habituée aux prix d’Ebay ou à ceux des quais, je n’en suis pas revenue. Je suis bien contente de ces trouvailles. Le seul problème c’est de trouver où ranger ce livre superbe mais très grand et un peu fragile. ^^; Et le deuxième effet kiss-cool c’est que ça m’a motivée pour faire le tour des brocantes, au grand dam de mon chéri. Même si je me suis dis que c’était peut-être la chance de la débutante, et que je ne trouverai pas forcément des trucs chouettes à chaque fois (pour le moment j’ai toujours trouvé quelque chose, même si ça n’a pas été aussi spectaculaire).