Puces de Saint Ouen : mes trouvailles

Voici le dernier article de mon compte rendu sur le marché aux puces : mes achats ! Bien que j’aime beaucoup certains styles vintage je ne suis pas très portée sur les achats de vêtements d’époque en général, pour diverses raisons. Je ne connais pas tellement d’adresses réelles et je suis hésitante à acheter sur le net, et puis les styles ou les tailles ne conviennent pas toujours et les prix élevés me retiennent. J’aime finalement mieux recueillir de l’inspiration pour coudre des styles qui me font vraiment envie, à ma sauce. Du coup je suis partie à Saint Ouen avec l’idée de regarder et pas tellement dépenser, juste éventuellement craquer sur un vieux patron, des magazines ou de la dentelle (j’aaaaime la dentelle).

J’ai effectivement regardé avec intérêt mais détachement la majeure partie des portants des boutiques de fringues que nous avons visitées. En revanche j’ai été surprise de me trouver irrésistiblement attirée par un type de pièces : la lingerie ! Ces jolis jupons plus ou moins bouffants et ces délicates combinaisons, ornés de dentelles et de rubans ! Ils sont pour moi une expression de la féminité et de l’élégance, car ils montrent une attention jusqu’aux détails invisibles. Ils sont utiles, parfois même indispensables pour une tenue réussie ou confortable. Mais au delà du fonctionnel ce sont aussi de belles pièces, à la conception soignée. Mais ils ne sont pas évidents à trouver dans des versions aussi travaillées de nos jours et je ne me vois pas encore les coudre moi-même. J’ai donc bien entendu fini par craquer : j’ai ramené avec moi deux jupons du milieu du XXème. J’envisageais depuis un moment un achat de jupon et ces deux-là étaient à ma taille et pile de la bonne longueur.

Voici le premier, relativement bouffant mais tout de même assez discret pour être porté dans un contexte normal (enfin, normal à mes yeux) :

Et le second juste légèrement évasé, comme un jupon que j’ai déjà et que je porte très souvent, même au bureau. Cela va me permettre un peu de variété.

Son élastique est défraichi et va devoir être changé, mais il est super joli avec ses broderies.

Qu’en dites-vous ? Ca n’est pas agréable de pouvoir porter de jolies pièces de lingerie comme ça ?

Le reste de mes achats a été moins imprévu : pas de dentelle pour une fois, mais des magazines et des patrons.

Dans un premier magasin : une planche de patrons pour des vêtements de nuit ou d’intérieur des années 60/70, un magazine sans couverture et un super chouette magazine spécial broderies pour chemisiers. Le tout trouvé sur un coup de chance dans une boîte reléguée dans un coin d’une boutique pas du tout spécialisée dans la couture ou les vêtements. Le magazine sans couverture est rempli d’inspiration pour des vêtements d’intérieur et des blouses des années 50, avec modèles de broderies. Qu’est-ce que j’aimerais pouvoir encore commander les pochettes de certains de ces modèles ! Dans le numéro spécial broderies les modèles sont en taille réelle, avec description des points utilisés et, ce que je trouve super, des croquis en situation. Il m’a déjà inspiré des broderies sur un vêtement.

Pour finir j’ai craqué sur 5 patrons des années 50-60 tirés de magazines.

Après coup je regrette de ne pas en avoir pris un ou deux de plus. ^^; Les patrons sont en une seule taille, et je n’ai aucune idées des correspondances. Il va falloir mesurer pour se faire une idée et sûrement les rétrécir ou les agrandir. La série d’articles sur le sujet chez Casey tombe plutôt bien. Ce qui est marrant c’est que finalement comme c’est tiré d’un magazine je n’ai pas que le patron de la tenue, il y a aussi des instructions pour d’autres projets et des modèles de broderie.

Et voilà, ceci clôt mes articles sur le marché aux puces. Ce fut une expédition plutôt réussie : journée très sympa et chasse fructueuse. A recommencer (avec modération pour épargner le portefeuille) !